Existe-t-il une seconde chance dans la vie des affaires ? Aspects de fond

Droit & commerce  +
Seconde chance  +
Vie des affaires +

Posée au juriste, la question surprend car l’idée même de seconde chance – celle-ci étant entendue comme la chance de rattrapage – semble échapper à l’emprise du droit, et lorsqu’une telle opportunité relève du champ de l’action humaine, elle paraît bien se heurter aux principes juridiques les mieux établis : le principe de responsabilité qui oblige chacun à assumer les conséquences de ses manquements ; la force obligatoire de la parole donnée qui empêche d’admettre qu’on puisse revenir sur un engagement finalement jugé peu judicieux ; un principe de cohérence qui interdit de se contredire au détriment d’autrui ; ou encore, plus techniquement, cette règle qui commande de se placer au moment de la formation d’un acte pour apprécier sa validité et qui, par là même, empêche d’admettre l’effet de rattrapage qui pourrait être attendu d’une régularisation subséquente.

Et pourtant, plus fouillée, l’interrogation révèle sa pertinence. Car à l’examen, il apparaît que le droit des affaires est loin d’être arc-bouté sur une position rigide conduisant à cristalliser les échecs, et qu’à bien des égards, par intérêt, par optimisme et/ou humanité, il réserve des possibilités de rattrapage.

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