La passivité, source de responsabilités et de déchéances en droit des affaires

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Sanctionner la passivité impliquerait de punir l’absence de préservation de ses propres intérêts. Il semble que c’est en contemplation de l’intérêt d’autrui que la passivité est appréhendée par le droit, sanctionnée lorsqu’elle se révèle préjudiciable pour lui et privilégiée lorsqu’elle constitue un moindre mal, voire une opportunité. Les sanctions attachées à la passivité reflètent ainsi la recherche de la réaction la plus judicieuse au profit des tiers.

La passivité, conçue comme l’absence de réaction ou d’adaptation à une situation, est affligée d’une connotation négative. La personne passive subit les événements sans réagir. La passivité est ainsi, plus souvent, associée à une forme de défaitisme, d’attentisme, voire de négligence. Alors que la passivité peut aussi être un choix : celui de s’offrir un temps de réflexion ou de refuser fermement toute action. Il reste que, dans un contexte économique, on imagine plus volontiers le dirigeant vaillant allant au-devant des opportunités et défendant activement contre les aléas conjoncturels. C’est pourquoi la passivité semble devoir être envisagée comme une cause de sanction.

Et pourtant, l’étude révèle que le législateur, comme[...]

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