La part de la négociation dans le procès pénal

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La part de la négociation dans le procès pénal grandit au fil des réformes. Alors que le champ d’application des outils classiques de négociation s’étend, de nouveaux instruments d’inspiration anglo-saxonne font leur apparition dans notre droit, à l’instar de la convention judiciaire d’intérêt public.

La négociation, inhérente au monde des affaires, n’est pas une voie que l’on emprunte naturellement dans le domaine pénal, où il n’est guère question de se procurer des avantages mutuels et de faire des concessions réciproques mais de sanctionner des auteurs d’infractions. Le litige n’appartient pas à des personnes privées : il fait intervenir le ministère public, ce qui exclut par exemple que le retrait d’une plainte suffise à mettre fin à l’instance. Il est pourtant de plus en plus question, à rebours de la procédure pénale traditionnelle, de permettre au prévenu de négocier sa sanction. Pourquoi ?

Sénèque professait qu’on « doit punir, non pour punir, mais pour prévenir. » Une justice qui ne parviendrait pas à répondre dans un délai bref à un comportement délictueux désorganiserait en effet toute la société. Les citoyens doivent pouvoir compter sur un appareil répressif efficace et, ce faisant, dissuasif, capable de les protéger contre ceux qui[...]

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