Les cliniques juridiques se maintiennent en attendant des financements

C’est une forme d’enseignement qui prend de plus en plus d’ampleur dans les facultés de droit françaises. Les cliniques juridiques se développent grâce à l’engagement de certains enseignants-chercheurs ou avocats, mais restent fragiles en raison d’une politique nationale de financement inexistante.

Établir un plan national des cliniques juridiques pour « valoriser la fonction sociale de l’avocat et exprimer sa plus grande accessibilité » : c’est l’une des propositions phares du rapport Haeri sur « L’avenir de la profession d’avocat », remis au garde des Sceaux en février dernier. Mais que recouvre cette expression, associant médecine et droit ? Nées aux États-Unis et en Amérique Latine au début du XXe siècle, les cliniques juridiques permettent aux étudiants en droit d'acquérir une expérience pratique en apportant, sous la direction d’enseignants-chercheurs et/ou de professionnels du droit, une aide juridique aux associations ou personnes défavorisées. Il faut attendre la fin des années 2000 pour les voir émerger en France. Elles illustrent la transformation de l’enseignement dans les facultés et le rapprochement entre les mondes universitaire et professionnel. Les cliniques juridiques sont, pourtant, peu encouragées par les pouvoirs publics et encore craintes par certaines universités. « La première peur de certains universitaires est qu’il s’agit d’une forme[...]

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