« Partout, on déshabille Pierre pour habiller Paul »

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Les juges d’application des peines (JAP) d’Évry sont en colère. Motif ? Une pénurie de greffiers qui paralyse le fonctionnement de la juridiction. Quand on appelle Céline Martini, juge d'application des peines, on la dérange en pleine rédaction de décision. Et elle précise d’entrée de jeu : non, nous ne sommes pas en grève, nous protestons. À bon entendeur…

Gazette du Palais – Depuis quelques jours, la presse relaie largement le fait que les juges d’application des peines (JAP) du TGI d’Évry (Essonne), dont dépend la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, sont en grève pour protester contre le manque d’effectifs. Qu’en est-il exactement ?

Céline Martini – Nous ne sommes pas en grève parce que par définition nous ne pouvons pas l’être. Nous continuons à assurer les audiences et à rendre des décisions. Il s’agit en réalité d’un mouvement de protestation qui se traduit concrètement par le fait que nous[...]

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